l'orientation sexuelle n'est pas un choix


Jeudi 25 octobre 2007

Une campagne contre les discriminations envers les homosexuels crée une vive polémique en Italie. Un nouveau-né est en effet affublé d'un bracelet portant le mot "homosexuel"
"Instrumentaliser les nouveau-nés pour faire croire que les pulsions homosexuelles sont une caractéristique innée est une tromperie et une honte", a réagi un député démocrate chrétien Luca Volontè.
Pour ma part j'ai toujours été pour la thèse de l'inné et vous??

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Ben , c'est un peu le débat du siècle alors ça vaut le coup d'y réfléchir sérieusement !
La pulsion est certes innée mais le but ( l'objet du désir )ne peut pas être qu'inné .Il a au moins une composante sociale quand on voit les critères de beauté en fonction des siècles voire des décennies .
Cette pulsion est aussi détournée de sa fonction de reproduction chez l'Homme pour en tirer du plaisir en tant que tel.
Mais je sais aussi que l'on a observé des comportements homoseuels chez les animaux...
Pour autant c'est plus la connotation péjorative que l'on peut donner de l'homosexualité qui me choque : honte , culpabilité etc...
Inné ça me gêne car ça serait quelque chose de l'ordre de la malformation , de la tare voire de la maladie génétique alors merde , non ça ne peut pas être que ça !!

Anonyme a dit…

Je penche pour l'inné, histoire que ma mère arrête de se prendre la tête sur la qualité de son éducation :)

@F. : pourquoi une "maladie" génétique ? Au regard d'une norme, d'un état de fait établi par une "majorité". Avant 1990, selon l’organisation mondiale de la santé, nous étions des malades mentaux. Ce qui compte c'est le sens que l'on donne à la différence génétique et non cette différence organique.

Effectivement des comportements homosexuels ont été observés chez de nombreuses espèces animales (bonobos, manchots et pingouins) sans que ces comportements semblent anormaux au sein des espèces en question. Peut-on pour autant affirmer que l'homosexualité humaine n'est ni anormale ni uniquement un phénomène sociologique mais bien biologique, hormonal et naturel ?

Je pense qu'avant de se poser la question de l'inné ou de l'acquis on devrait simplement essayer de vivre ensemble. Il sera alors temps de savoir ce qui nous construit de telle sorte.

David Foissard a dit…

J'espère que c'est de l'inné, parce qu'en ce qui me concerne je ne le vis certainement pas comme un effet de mode.

Unknown a dit…

Le sexuel est inné...mais son objet, je ne crois pas. La construction de chacun est différente, cependant l'homosexualité a toujours existé.
La psychanalyse suggère que l'essentiel de la personnalité dépend d'évenements qui se déroulent dès le plus jeune âge ; ce qui serait donc plus "culturel" que "naturel". A mon grand soulagement car cela éloignerait la thèse "génétique", franchement dangereuse. Ma modeste expérience individuelle me laisse penser que j'ai choisi (je conçois bien que ce ne soit pas le cas de tout le monde) et du coup, j'ai assumé ce choix sans l'héritage de culpabilité très judéo-chrétienne qui pèse sur beaucoup de mes "congeneres" (chacun sa croix).
Heterosexualité et homosexualité co-existent chez nombre d'humain, dans des proportions variables...et qu'importe si l'autre a plus ou moins de ci ou de ça...du moment que chacun est heureux avec ses propres proportions, non ?

Polyphème a dit…

L'innée...c'est juste pas possible, je crois.
D'après ce que j'apprends laborieusement de mes cours de génétique comportementale, aucun trait de personnalité ne peux être 100% génétique.