Tôt ou tard


Vendredi 4 mai 2007

Par la vitre de ma chambre, j’aperçois un pilier de soutien du métro aérien flanqué d’une affiche de campagne de Ségolène Royal. De gros grêlons s’abattent soudainement sur les passants en tee-shirt, pendant que mon écran de télévision crache inlassablement les derniers chiffres des sondages présidentiels.

La nuit commence à tomber et avec elle semble s’évanouir l’espoir de voir la gauche accéder au pouvoir.

J’imagine déjà la galaxie UMP converger dimanche soir vers la Concorde pour fêter le maintien de leur candidat au pouvoir, car la victoire de Ségolène est désormais une gageure.

Vous allez donc élire gracieusement un homme qu’une partie de la population déteste, vous le payerez peut-être un jour par inadvertance.

Alors, si vous buvez les déclarations de M. Sarkozy De Nagy-Bocsa, vous devrez aussi biberonner ses électeurs car ne comptez plus sur moi pour agrémenter vos week-ends, vos nocturnes msn ou vos jours de RTT.
Je me réserve désormais à mes camarades de vote, ceux qui se lèvent tard, pour populariser la défaite

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je verse des larmes chaudes sur ton désarroi. Je ne sais pas si cela peut consoler mais il faut rappeler que lors d'une élection, ce n'est pas le meilleur qui gagne, c'est celui qui obtient le plus grand nombre de suffrages. cela peut être le meilleur, mais pas forcément. Nous adviendrons ce que nous résisterons au pouvoir...
NICOLAS, socialiste décennal.