Mourir d'aimer


Jeudi 25 janvier 2007

Invité par un des comédiens, je me retrouve ce mercredi 24 Janvier au second rang de ce petit théâtre perché sur les hauteurs du dix neuvième arrondissement, pour assister à une représentation de Jeffrey.
Je bataille en vain contre mon accompagnatrice pour reculer de quelques rangs, mais rien n’y fait. Ainsi, deux heures durant, je me suis reçu Jeffrey et ses copains en pleine poire, essuyant quelques vaillants postillons de la part d’artistes passionnés et bourrés d’énergie.
Le théâtre a ce quelque chose d’intime qui vous met presque mal à l’aise, puisqu’il ne triche pas. Il vient vous cueillir au plus profond de votre pudeur pour vous saigner à blanc et vous laisser exsangue.
En fait cette pièce réussit l’exploit de nous faire rire aux éclats sur le sujet du Sida, elle nous émeut aussi sans trop nous attendrir.
L’excellent jeu de ces huit garçons et fille vous colle à votre banc inconfortable avec douceur et tact.
Merci à vous tous de m’avoir servi un grand bol de talent et d’intelligence.L’homosexuel brille quand il sort de la quadrature du cercle.

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