Dimanche 3 décembre 2006
Hier soir, j'ai vu le gay sous un jour que je ne lui connaissais pas.
Il aura fallu attendre plus de trente années pour dissiper un doute, pour déclasser un préjugé.
Je suis retourné au Raidd bar parce que c’est le Raidd bar et parce que je ne voyais pas ailleurs où aller.
En fait c’était la première fois que j’entrais dans un bar pd accompagné d’une fille et je dois dire que j’étais impatient de jauger l’accueil qui allait nous être réservé.
Au bout d’une dizaine de minutes, un jeune trentenaire mal rasé au look d’adolescent attardé demande en anglais dans le texte à mon amie de quel pays nous venions. Situation ubuesque qui fait qu’une asiatique flanquée d’un métis dans un bar gay vient forcement d’une autre contrée.
Finalement, une fois le quiproquo dissipé, la conversation s’engagea entre nous trois, et c’est à partir de la que tout s’est emballé. Comment aurais-je pu imaginer le soin et la délicatesse de ce garçon dans le choix des mots et des attitudes envers mon amie quand il a commencé à parler de sa vie.
Les rapports entre les gays masculins sont souvent très violents, les mots sont crus, la sélection physique drastique, la compassion moribonde. Un autre garçon qui écoutait nos échanges verbaux s’est même offusqué du fait que notre trentenaire avait employé devant la demoiselle le mot « queue ». Incroyable.
Je n’imaginais pas avant ce soir le respect attendrissant que pouvait éprouver certains gays envers la gent féminine. C’était comme s’ils devaient redorer un blason salace, donner dans le paternalisme salutaire. En fait, la présence d’une fille a fait sauter la barrière de la drague latente qui plane souvent dans les rapports entre mecs.
Mon amie est repartie ravie, moi j’ai rarement avant ce soir, autant parlé à des inconnus dans un lieu gay.
Si vous craignez de vous retrouver seul dans un bar homo, ignoré des serveurs et méprisé des autres clients, allez- y avec une fille. Succès garanti.
Hier soir, j'ai vu le gay sous un jour que je ne lui connaissais pas.
Il aura fallu attendre plus de trente années pour dissiper un doute, pour déclasser un préjugé.
Je suis retourné au Raidd bar parce que c’est le Raidd bar et parce que je ne voyais pas ailleurs où aller.
En fait c’était la première fois que j’entrais dans un bar pd accompagné d’une fille et je dois dire que j’étais impatient de jauger l’accueil qui allait nous être réservé.
Au bout d’une dizaine de minutes, un jeune trentenaire mal rasé au look d’adolescent attardé demande en anglais dans le texte à mon amie de quel pays nous venions. Situation ubuesque qui fait qu’une asiatique flanquée d’un métis dans un bar gay vient forcement d’une autre contrée.
Finalement, une fois le quiproquo dissipé, la conversation s’engagea entre nous trois, et c’est à partir de la que tout s’est emballé. Comment aurais-je pu imaginer le soin et la délicatesse de ce garçon dans le choix des mots et des attitudes envers mon amie quand il a commencé à parler de sa vie.
Les rapports entre les gays masculins sont souvent très violents, les mots sont crus, la sélection physique drastique, la compassion moribonde. Un autre garçon qui écoutait nos échanges verbaux s’est même offusqué du fait que notre trentenaire avait employé devant la demoiselle le mot « queue ». Incroyable.
Je n’imaginais pas avant ce soir le respect attendrissant que pouvait éprouver certains gays envers la gent féminine. C’était comme s’ils devaient redorer un blason salace, donner dans le paternalisme salutaire. En fait, la présence d’une fille a fait sauter la barrière de la drague latente qui plane souvent dans les rapports entre mecs.
Mon amie est repartie ravie, moi j’ai rarement avant ce soir, autant parlé à des inconnus dans un lieu gay.
Si vous craignez de vous retrouver seul dans un bar homo, ignoré des serveurs et méprisé des autres clients, allez- y avec une fille. Succès garanti.
2 commentaires:
La demoiselle a passé une surprenante soirée. En effet, il est très agréable de discuter de façon aussi naturelle et spontanée avec un parfait inconnu. On y retourne quand tu veux....
Valé
Hmmmm... pas d'accord. Perso, j'y suis allé avec une copine super canon un soir de Juillet et bonjour l'accueil!
C'était LA SEULE fille du Raidd bar... et on le lui a bien fait ressentir!
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