Samedi 19 juillet 2008
Au secours les filles, l’homosexuel 2008 est en passe de devenir femme. Loin de nous le temps des injections d’œstrogènes, de progestérones et des vaginoplasties ; la mutation s’opère dans le Petit Robert et s’accorde désormais au féminin singulier.
Déjà il y a la couverture de Tétu Magazine qui demande « quelle cochonne êtes-vous ? » et qui veut tester notre libido pour mieux nous faire grogner de plaisir, il y a aussi l’univers fantasmatique des sites internet où Jean-Olivier devient assez salope, pour que Mohamed rêve d’être sa femelle et que Bruno crève d’envie d’exhiber sa chatte, comme une chienne. Il y a enfin le barebacker qui milite pour se faire féconder comme une meuf, en se faisant traiter de pute.
Je réalise soudain que des années de luttes et de combats d’arrières gardes pour asseoir la masculinité de notre Gay Erectus sont balayées d’un revers de braguette par la féminisation galopante des adjectifs.
Il aura fallu trente ans de libération sexuelle pour que l’homme qui aime les hommes révèle enfin la part de féminité qui est en lui, sans faux-semblant. Ainsi le comble de l’excitation est de traiter un homme pire qu'une femme, sans qu’il soit difficile d’en supporter davantage et peut être même de façon indigne. Pour l’instant, je préfère l’indolence d’une nuit d’été, à rêver de n’être jamais pris pour ce que je ne suis pas, caressé par le mugissement des flots.
Au secours les filles, l’homosexuel 2008 est en passe de devenir femme. Loin de nous le temps des injections d’œstrogènes, de progestérones et des vaginoplasties ; la mutation s’opère dans le Petit Robert et s’accorde désormais au féminin singulier.
Déjà il y a la couverture de Tétu Magazine qui demande « quelle cochonne êtes-vous ? » et qui veut tester notre libido pour mieux nous faire grogner de plaisir, il y a aussi l’univers fantasmatique des sites internet où Jean-Olivier devient assez salope, pour que Mohamed rêve d’être sa femelle et que Bruno crève d’envie d’exhiber sa chatte, comme une chienne. Il y a enfin le barebacker qui milite pour se faire féconder comme une meuf, en se faisant traiter de pute.
Je réalise soudain que des années de luttes et de combats d’arrières gardes pour asseoir la masculinité de notre Gay Erectus sont balayées d’un revers de braguette par la féminisation galopante des adjectifs.
Il aura fallu trente ans de libération sexuelle pour que l’homme qui aime les hommes révèle enfin la part de féminité qui est en lui, sans faux-semblant. Ainsi le comble de l’excitation est de traiter un homme pire qu'une femme, sans qu’il soit difficile d’en supporter davantage et peut être même de façon indigne. Pour l’instant, je préfère l’indolence d’une nuit d’été, à rêver de n’être jamais pris pour ce que je ne suis pas, caressé par le mugissement des flots.
6 commentaires:
pfouit (soupirs)
Ah enfin un nouvel article et pas des moindres! Moi je suis un chien et pas une chienne, un chat mais pas une chatte, un salaud mais pas une salope, en gros une vraie gay ;-)
Tout n'est que pure fiction... F.
À ne pas manquer dans le prochain Tétu : "Quelle oie êtes-vous ?" ;-)
Passerait-on notre vie à courir après ce qui nous fait fuir? Le féminin?
Je me suis inscrit dans une salle de gym, j'ai perdu ma serviette quand je suis passé devant le plus beau gars de la salle et évidement j'avais la gaule. J'y suis jamais retourné et j'ai fini par me dire que mon bide serait le meilleur compagnon du monde ;-)
merde je me suis trompé de post, c'est assez long comme commentaire ? lol
Enregistrer un commentaire