lundi 22 Octobre 2007
Tout est allé très vite dans cet hideux scénario. A peine le temps d'apprendre à se connaître et te voila parti vers des terrains véreux.
Je me souviens de ton front luisant, de ton nez épaté, de l'éclat fugitif de ton regard noyé dans la quintessence de ta soixantaine.
Dans le placard de l'entrée, ta gabardine reste imperméable aux larmes de ma mère, il n'y a que ton médaillon jaune et brillant qui me rappelle un certain age d'or.
Il va falloir me faire à l'idée de ton absence, apprivoiser une nouvelle existence noircie, mais inaugurer aussi un amour indéfectible.
1 commentaire:
j'étais orphelin de toi, content de te lire de nouveau.
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